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Répondre à l'homophobie


COMMENT REPONDRE A L’HOMOPHOBIE ?

L’homophobie est le préservatif de la virilité
 

Définition : phobie, peur de l’homosexualité ; rejet de l’homosexualité, hostilité et aversion envers les homosexuels.

Altérité (voir aussi Narcissisme et rejet de la différence) : la relation homosexuelle serait narcissique, marquerait un manque d’ouverture et serait finalement un refus de l’Autre.

Il est facile de répondre à cet argument : il y a des différences plus fondamentales que le sexe et aimer quelqu’un du même sexe n’est pas aimer sa copie ; l’Autre n’est pas sexué.

C’est au contraire méconnaître la grande mixité sociale règnant chez les homosexuels.

Les personnes qui présentent ainsi l’homosexualité ont en fait peur des homosexuels parce qu’ils sont différents d’elles : c’est l’homophobie qui est la peur de l’Autre.

Anormal (voir aussi Contre nature) : l’homosexualité est aussi présentée comme un comportement anormal, encore faudrait-il préciser ce que signifie l'idée de norme.

vis-à-vis de la norme sociale : les homosexuels sont minoritaires par rapport aux hétérosexuels dans la société ; mais en quoi cela pose-t-il un problème ? Pourquoi faudrait-il suivre un modèle imposé ? Le nombre n’est pas un critère valable et acceptable ; suivre la majorité parce que c’est la majorité, c’est tout simplement du conformisme.

vis-à-vis de la norme naturelle : voir Contre-nature.

vis-vis de la norme morale : chacun dispose librement de son corps, tant qu'il ne nuit pas à autrui.

Bref, plus qu’anormale, l’homosexualité est surtout inhabituelle.

Bible : (voir aussi Christ, Diabolique, Religion et Sodomie, Sodomite) : la Bible ne raconte-t-elle pas de manière positive les amours de David & Jonathan (Samuel : XIX-XXIII) ?

" Que j'ai de peine pour toi, Jonathan, mon frère. Tu faisais tout mon plaisir. Ton amour pour moi était une merveille plus belle que l'amour des femmes " (Samuel : I-26).

Christ (voir aussi Bible, Diabolique, Religion et Sodomie, Sodomite) : Jésus n’a jamais parlé d’homosexualité ni ne l’a – a fortiori – condamnée. Tous les théologiens le savent.

Tout discours rejetant l’homosexualité sous couvert chrétien n’est donc en réalité tout au plus qu’un point de vue biblique. Le message chrétien à toujours été un message d’amour, d’accueil et d’ouverture aux autres et jamais un message de rejet, d’accusation ou de mépris.

Contre la famille (voir aussi Parentalité) : quand on voit la peine, la difficulté et les craintes qu’ont la plupart des homosexuels à révéler – et non à avouer (ce n’est pas un crime) – leur homosexualité à leur famille de peur de la faire souffrir, quand on voit les parents – de plus en plus rares heureusement – qui rejettent leur enfant et son compagnon, on comprend mal comment on peut proférer ce genre d’horreurs et d’âneries ; les homosexuels aiment leur famille, c’est le plus souvent la famille qui rejette l’homosexuel que l’inverse.

Il ne faut pas non plus oublier que beaucoup d’homosexuels souhaiteraient fonder une famille. On ne peut pas vouloir les en empêcher et, en même temps, leur reprocher d’être contre la famille. Homosexualité et famille ne peuvent donc pas être opposées : ainsi, le PaCS ne dérange qu’une certaine idée – dogmatique – de la famille (le modèle traditionnel, alors que celle-ci a évolué comme le montre le modèle monoparental), et l’on ne peut pas faire le reproche aux homosexuels qui demandent des droits de vouloir nuire aux droits des autres.

Contre-nature : l’homosexualité est souvent accusée d’être contre-nature. Que signifie " contre-nature " ? Il y a deux acceptions bien distinctes : d’une part, ce qui n’est pas naturel ; d’autre part, ce qui est opposé à la nature.

ce qui n’est pas naturel : l’homosexualité se retrouve pourtant dans la nature, chez les animaux qui – eux aussi – ont des relations sexuelles avec des congénères de même sexe (cf. Corydon de Gide) ; cet argument n’a donc aucune valeur.

ce qui est opposé à la nature : plus intéressante et réfléchie est, à mon sens, la remarque selon laquelle l’homosexualité va à l’encontre du principe de finalité naturelle. C’est juste, en effet. Mais le principe de finalité naturelle n’est pas un critère valable et acceptable, car la loi de la nature est aussi la loi de la jungle (c’est la loi du plus fort, par exemple) : en aucun cas l’homme ne saurait donc s’aligner sur la loi de la nature (ce qui fait sa grandeur est précisément de s’en affranchir) ; l’homme est au contraire un être de culture.

Toutes ces considérations prouvent bien que " contre-nature " ne signifie pas grand chose et ne permet pas de porter le moindre jugement de valeur, d’acceptation ou de rejet des actes suivant qu’ils apparaissent ainsi ou non.

Diabolique (voir aussi Bible, Christ, Religion et Sodomie, sodomite) : l’homosexualité ne parle pas seulement de sexe et de sexualité, mais aussi et surtout d’amour. Est-il besoin d’en dire plus ?

Efféminé (voir aussi Virilité) : on reproche parfois aux homosexuels d’être efféminés. Et en quoi cela serait-il gênant ? Chacun choisit le style qui lui plaît.

Ce n’est pas pour autant que quelqu’un est moins homme. Il faut distinguer le sexe, qui est une donnée biologique indépendante de l’orientation sexuelle, et le genre, qui est une construction sociale : pourquoi certaines caractéristiques seraient-elles forcément associées à un sexe et non à l’autre, pourquoi être doux serait-il un défaut chez un homme, par exemple ? C’est là une représentation stéréotypée, figée et machiste de la féminité : il n’y a pas de disposition naturelle suivant le sexe, car l’homme est un être de culture.

Ghetto : nous vivons dans un univers hétérosexuel, avec ses propres codes, ses institutions, comme le mariage, et sa culture, où le prince charmant ne rencontre jamais un autre prince charmant à la fin des contes de fées (parce qu’ils ne pourraient pas avoir d’enfants?). Simplement, on ne prend même plus conscience de cette évidence qui va de soi et qui semble naturelle, parce que c’est la norme, parce que c’est la majorité, parce que les hétérosexuels sont les plus nombreux. Parce que ça a toujours été comme ça.

Le modèle hétérosexuel a donc complètement été intériorisé et l’on ne remarque même plus que les hétérosexuels vivent sans cesse avec d’autres hétérosexuels et qu’ils passent leur temps entre eux ; pourquoi les homosexuels ne pourraient-ils pas faire pareil ? Pourquoi un espace spécifiquement homosexuel poserait-il problème ?

Il est parfaitement naturel que des gens partageant une même sensibilité – en particulier lorsqu’ils sont minoritaires (et rejetés) – veuillent se retrouver et se promener de temps en temps dans un endroit plus accueillant. A Paris, dans Le Marais, personne ne dévisage les homosexuels qui s’embrassent ou se tiennent par la main ; l’existence d’un tel lieu est libératrice pour eux.

Dès lors, on ne peut donc pas parler de ghetto : en quoi un lieu de regroupement volontaire et souvent joyeux comme Le Marais a-t-il quelque chose à voir avec un terme qui fait référence au quartier de Varsovie entouré de barbelés dans lequel les S.S. avaient parqués de force – pendant la Seconde Guerre mondiale – des milliers de juifs ?

Le ghetto ne regroupe pas des gens qui se ressemblent mais – au contraire ! – des gens qui diffèrent de la société. Ce que l’on reproche en fait à un ghetto, c’est d’être différent – c’est d’être minoritaire.

Handicap : l’homosexualité serait un handicap et rendrait malheureux ; il est vrai que ça n'est pas toujours facile à vivre, ce n’est cependant pas l’homosexualité en elle-même qui pose problème mais plutôt l’homophobie et l’intolérance.

Une homosexualité assumée et bien vécue est au contraire source d’épanouissement.

Maladie: (voir aussi Sida) : l’homosexualité serait une maladie, bien que l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) l’ait rayée de sa liste dans les années 90...

Pour les uns, l’homosexualité aurait une cause biologique, hormonale ou génétique ; pour d’autres, ce serait dû à l’éducation, à une présence envahissante de la mère et une absence du père. Il y a même des études sur la différence de taille du sexe et de la verge entre homosexuels et hétérosexuels et il paraît que les gays en auraient une plus grande à cause d’un excès d’hormones mâles : un centimètre de plus en moyenne.

C’est comme les nazis qui regardaient le sexe pour retrouver les juifs... Cela rappelle aussi la phrénologie qui au début du siècle prétendait prédire qui deviendrait assassin, suivant la forme du crâne. Mais l’homosexualité est un comportement, pas un caractère. Comment peut-on réduire un comportement, une attitude, l’humain aux humeurs ? La sexualité humaine est tellement complexe ! On ne peut pas la réduire aux instincts comme chez les animaux : eux se reproduisent à dates fixes quand ils sont en chaleur, alors que les humains font l’amour et ont des relations sexuelles durant toute l’année... Cela met en jeu le désir, pas l’instinct.

Notons toutefois que l’idée de maladie constitue une sorte de progrès par rapport à l’idée de vice et de perversion, car, si l’homosexualité est une maladie ou une dégénérescence, cela ne conduit en aucun cas à la moindre haine : on ne hait pas les malades, on les soigne. Sauf, précisément, qu’il n’existe aucun traitement efficace...

C’est donc une tentative vouée à l’échec : " à la recherche du gène perdu ". En fait, ce genre d’interrogation manifeste bien souvent une homophobie latente : on pose la question parce que ça paraît inhabituel, insolite, parce que l’on trouve cela bizarre ; mais est-ce que l’on s’interroge sur la raison pour laquelle certains préfèrent la viande ou le poisson, les blondes ou les brunes ? On a toujours cherché les assassins, jamais les saints. Comme pour la phrénologie, il y a l’idée de tare derrière. Il faut dénoncer les présupposés idéologiques qui sous-tendent ce discours pseudo objectif. Cela suffit à démonter l'imposture.

Mauvais exemple : c’est la suite logique de la conception de l’homosexualité comme maladie ; mais l’homosexualité n’est pas un virus et ne se transmet pas (ce n’est pas héréditaire!). Pourquoi a-t-on peur d’attraper l’homosexualité : est-ce si attrayant ?

Miitantisme (voir Provocation et Vie privée).

Narcissisme (voir aussi Altérité et Rejet de la différence) : l’homosexuel est accusé d’accorder beaucoup d’importance à son apparence physique et d’avoir une salle de bains de nana ; où est le problème ? Les gays ont peut-être une sensibilité plus développée, et alors ?

Le besoin de séduire des homosexuels s’explique d’ailleurs aussi et surtout par le fait qu’il est naturellement d’autant plus grand que les personnes à séduire sont plus rares.

Et puis l’homosexuel soigneux de sa personne n’est probablement pas un cliché, mais on repère évidement plus facilement les homosexuels apprêtés, tandis qu’on ne voit pas les autres – précisément parce qu’ils sont passe-partout.

Ordre symbolique : autre manière de dire " naturel ".

Parentalité (voir aussi Contre la famille et Perte de l'Humanité) : on refuse aux homosexuels la possibilité d’adopter des enfants, parce qu’ils ne leur proposeraient pas un modèle structurant, qui supposerait un papa et une maman (vision traditionnelle).

L'enfant, pour un développement équilibré, n'a pas besoin d'un mâle et d'une femelle, mais d'un principe dit paternel (l'autorité) et d'un principe dit maternel (l'affection), ce qui dans nos sociétés traditionnelles est dévolu au père et à la mère alors que la mère peut être autoritaire et le père tendre et que souvent ces rôles sont en fait flottants et interchangeables. Ce ne sont que des rôles et deux papas ou deux mamans peuvent les jouer.

D'ailleurs, toutes les études montrent que cela se passe très bien avec des parents homosexuels (et que l'enfant ne le devient pas) ; de plus, de nombreux homosexuels, dans le cadre de couples hétérosexuels, élèvent leurs enfants et sont de très bons parents.

Enfin, dire que l'enfant a besoin de modèles et de références hétérosexuels relève en fait d'une vision figée de la société : il y a des familles monoparentales et ça ne pose pas de problème. Le fait qu’un célibataire puisse adopter un enfant montre bien qu’un seul papa suffit (et puis c'est toujours mieux que la DASS).

Pédophilie : l’homosexualité serait l’antichambre de la pédophilie ; cet amalgame est insupportable. L’homosexualité est une sexualité libre et consentie, entre adultes, qui n’a rien à voir avec un viol commis sur des enfants sans défense ; l’homosexualité porte sur le sexe du partenaire, la pédophilie sur l’âge de la victime (d’autant plus que la pédophilie est bien souvent hétérosexuelle) : les deux notions n’ont donc rien de commun.

Perte de l’humanité (voir aussi parentalité) : si tout le monde était homosexuel, ce serait la perte de l’humanité, affirment certains. Mais, outre qu’être homosexuel n’empêche nullement d’avoir des enfants, on ne peut pas tirer d’une généralisation un argument contre un mode de vie en soi (puisque ce n’est pas la cas) !

Par ailleurs, on ne peut pas reprocher aux homosexuels de ne pas se reproduire et, en même temps, leur en interdire la possibilité et leur refuser le droit d’adopter.

Provocation (voir Vie privée) : combien de fois n’a-t-on pas entendu le discours selon lequel la sexualité est d’ordre privé et qui veut alors qu’elle ne soit pas étalée ; les homosexuels qui s’afficheraient auraient donc tort, d’autant que les hétérosexuels – eux – ne le feraient pas...

Ainsi, un ami, à qui je dois cet argumentaire (coucou, Hugues!), et qui, en début d’année, avait dû se présenter devant la classe et avait révélé son homosexualité, se l’est vu reprocher par une camarade, car celle-ci estimait qu’il n’avait pas à lui imposer cela (il aurait dû avoir honte et se cacher sans doute) : pourtant, qu’y a-t-il de plus essentiel, chez une personne qui se présente, que ceux qu’elle aime ? C’est d’ailleurs la même camarade qui, l’année suivante, parlait à tout le monde avec fierté de son mariage !!

Ce qui est grave, ce n’est pas de revendiquer son homosexualité mais que ce soit encore perçu comme une provocation.

Rejet de la différence (voir aussi Altérité et Narcissisme) : si les homosexuels craignent les femmes, alors les hétérosexuels craignent les hommes !

L’homosexualité – tout comme l’hétérosexualité – n’est pas une orientation sexuelle par défaut, faute de mieux parce que l’on n’arrive pas à désirer les femmes : c’est une attirance positive.

Religion (voir aussi Bible, Christ, Diabolique et Sodomie, Sodomite) : la lecture de la Bible est une interprétation humaine – et donc sujette à caution – de la volonté divine...

Par ailleurs, la morale est indépendante de l’existence de Dieu. L’Eglise catholique a mis 400 ans à reconnaître que la terre était ronde malgré les preuves apportées par Galilée ; elle a soutenu pendant plus longtemps encore que les noirs n’avaient pas d’âme, ni d’ailleurs les femmes auxquelles elle ne donne pas toute leur place au sein du clergé. Comment, dès lors, tout accepter d’une doctrine, sans garder pour soi une certaine liberté de pensée ?

Sida (voir aussi Maladie) : est-il encore besoin de rappeler que le sida n'est pas un " cancer gay " ni une maladie spécifique aux homosexuels et qu'il touche d'ailleurs en majorité les hétérosexuels ?

Sodom(i)(t)e (voir aussi Bible, Christ, Diabolique, Religion et Virilité) : contrairement à une idée reçue, Dieu ne détruit pas Sodome à cause de l’homosexualité de ses habitants. Le crime commis par ceux-ci est d’avoir voulu violer des voyageurs – des anges en l’occurrence – qui passaient par là : " Ils n’étaient pas encore couchés que la maison fut cernée par les hommes de la ville, les gens de Sodome, depuis les jeunes jusqu’aux vieux, tout le peuple sans exception. Ils appelèrent Lot et lui dirent : ‘‘Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Amène-les nous pour que nous en abusions’’ " (Genèse : XIX-4).

Ce que l’on associe donc toujours – un peu rapidement – à l’homosexualité n’est autre que le viol et l’abus d’autrui. Le mot " sodomie " est particulièrement mal choisi pour indiquer la pénétration anale qu’il est censé définir. Il faut différencier viol et homosexualité. Ainsi les homosexuels ne peuvent guère être appelés sodomites.

Stade anal : la psychanalyse postule trois stades successifs de plaisir qu’un enfant découvrirait lors de son développement (oral, anal et génital). Selon Freud, les homosexuels se seraient arrêtés au stade anal (à cause de la sodomie). Outre que cela ne rend pas compte du saphisme (et l’on connaît l'analyse freudienne sur l'orgasme vaginal/clitoridien, qui prouve surtout que c’est Freud qui avait des problèmes sexuels), la sodomie – pour être courante – n’en est pas moins loin d’être une pratique systématique chez les homosexuels.

Par ailleurs, dans son Anti-Oedipe, Deleuze dénonce la tendance répressive et le caractère normatif caché de la psychanalyse classique (" discours de la norme ") : rien ne permet en effet de considérer tel ou tel stade comme l’étape supérieure d’un processus ; tout au plus peut-on affirmer que chez la plupart des individus elle est chronologiquement la plus tardive, mais parler de maturité est arbitraire : on ne peut donner un sens à une constatation biologique. Il n’y a pas de modèle.

Tabou : malgré une forte répression à certaines époques et une faible visibilité, les homosexuels n’ont pourtant jamais disparu. Cela signifie-t-il autre chose que l’homosexualité ne s’attrape pas par contact avec d’autres homosexuels ni par connaissance du sujet ?

Le jour où l’homosexualité sera totalement acceptée sera le jour où les parents ne se feront plus de soucis à propos de l’homosexualité de leur(s) enfant(s).

Vie privée (voir Provocation) : si un hétérosexuel vous présente sa petite amie, il vous présente sa petite amie et vous parle d’amour. Si un homosexuel vous présente son petit ami, il fait de la visibilité gay. Et l’on reproche ensuite aux homosexuels d’étaler leur sexualité.

De même, si deux hétérosexuels se tiennent par la main dans la rue ou s’embrassent en public, ça ne choque personne, alors que deux gays qui font pareils exhibent leur vie privée ; présenter son petit ami est assimilé à du militantisme, tandis que deux hétérosexuels qui se marient révèlent pourtant tout autant leur sexualité – simplement on ne le remarque pas...

Virilité (voir aussi Efféminé) : l’homosexualité est couramment associée à une perte de virilité, comme si l’homosexuel était forcément quelqu’un d’efféminé (c’est le cliché de la " grande folle "), probablement parce qu’il est censé se faire sodomiser...

C’est faire preuve là d’une grande méconnaissance du sujet : non seulement, la pénétration – qui n’est pas spécifiquement homosexuelle mais aussi employée par les hétérosexuels – est en fait relativement rare chez les homosexuels qui recourent à d’autres techniques bien connues (et l’on peut aussi être uniquement actif) ; mais, en plus, nombre d’homosexuels ont au contraire le culte de la virilité et beaucoup d’entre eux font de la musculation par exemple.